Après la débâcle dans les deux chambres du parlement qui ont respectivement refusé d’offrir Augustin Matata en holocauste dans l’affaire Bukanga Lonzo et rejeté la loi sur l’habilitation, Félix Tshisekedi, le chantre de la bonne gouvernance, vient de commettre une grande maladresse en offrant des jeeps grosses cylindré aux 500 députés nationaux alors que le pays a beaucoup de priorités. L’affaire soulève un tôlé qui met en contradiction le donateur malveillant et le porte-parole imprudent des bénéficiaires. Finalement la contradiction étalée, tourne en ridicule le duo Félix Tshisekedi et Mboso.
Mentez, mentez, il en restera toujours quelque chose. Félix-Antoine TSHISEKEDI et Mboso N’Kodia Pwanga Christophe tournés en ridicule. Prenant le peuple pour dupe, les voilà pris dans une flagrance de contradiction qui étale la mauvaise gouvernance au plus haut sommet de l’Etat congolais. Plus de 27 millions de dollars américains jetés en pâture pour offrir à chacun de 500 députés nationaux une Jeep dernier cri. Il s’agit des jeeps de marque HYUNDAI Palisade comme acte de soudoyement camouflé en don du chef de l’Etat, Félix Tshisekedi. Quelle moquerie pour le peuple à qui on tape les oreilles chaque jour que l’Etat n’a pas de moyens pour réaliser son programme. Quel est le service que nos élus ont rendu au magistrat suprême pour mériter ce précieux et luxueux cadeau, s’interroge plus d’un citoyen congolais stupéfait. Si c’est pour avoir soutenu la mise en place de l’union sacrée, pourquoi ne l’a-t-on pas fait au-lendemain de leur aventure ? Pourquoi cela n’intervient qu’après le rejet de la loi de l’habilitation ? N’est-ce pas claire comme de l’eau de roche que cela parait comme une sorte d’atténuation de la menace de la part de ces députés trop versatiles et pas totalement acquis à la cause de Fatshi béton. Bref, une corruption publique et officielle pour un gain politique en perspective. En sociologie politique, il s’agit d’une façon de renouveler les amours trahies par des partenaires infidèles avec espoir de les rendre encore loyaux en attendant que le ciel politique s’éclaircit. Il en sera ainsi chaque fois avant les échéances de 2023, car les députés trouvent une opportunité de se faire pleines les poches face à un allié dont ils connaissent les faiblesses. Ce n’est plus un secret, Félix Tshisekedi a acquis cette majorité au prix de l’argent et de promesses pour des postes. Il ne s’agit pas des enfants de chœur quand ces élus savent que le régime a besoin d’eux coûte que coûte.
Malgré le volte-face et tergiversation au niveau du bureau de l’Assemblée Nationale et dans les milieux du parti présidentiel pour faire gober les mensonges qu’un crédit-véhicule aurait été contracté avec une banque de la place.
Alors qu’auparavant, le président de la chambre basse, Christophe Mboso avait bel et bien signifié que c’était un cadeau du président de la République en récompense aux députés pour avoir soutenu la matérialisation de l’union sacrée. Ce cadeau n’est pas destiné seulement aux députés combattu pour cette idée, mais également à l’opposition afin de prouver la grandeur d’âme du Président Félix-Antoine Tshisekedi. Donc, c’est à leur corps défendant que certains députés essaient de justifier à leur façon ce don présidentiel. Ne dit-on pas que le premier sentiment est le plus naturel ? L’honorable Mboso n’a dit que la vérité. Que cela n’en déplaise aux affidés.
Pour leur part, certains députés nient l’existence d’un quelconque contrat avec une banque pour l’achat de ces véhicules à crédit.
Comme on le voit, l’affaire de jeeps destinées aux 500 députés continue à défrayer la chronique. Pendant que certaines catégories de travailleurs sont en grève pour réclamer des salaires décents, la présidence de la République s’illustre par des actes de corruption en faveur des députés qui sont pourtant mieux payés.
Joseph de l’enfant Jésus