Haut-Katanga/Décès de Abdoul Awazi : J. Kyabula et sa ministre du Genre au centre d’un faux débat

Décédé aux petites heures du matin du jeudi 10 Novembre au Med Park Clinic dans la commune de Lubumbashi où il était secrètement interné, la mort de l’ancien Chef de Division de l’antifraude en charge des Finances et de l’Administration, feu Abdoul Awazi Bin Madoua soulève un véritable tôllé. Il se raconte plusieurs versions au point de créer la controverse tendant à jeter de l’opprobre et de l’indignité à l’autorité provinciale et Mme le ministre du Genre quant aux circonstances et causes de cette disparition qualifiée de tragique.

L’administration provinciale du Haut-Katanga vient de perdre un de ses cadres compétents en la personne de Abdoul Awazi Bin Madoua, renseignent plusieurs agents de la Direction provinciale de l’Antifraude dans la province du Haut-Katanga. Cette mort inattendue que d’aucuns qualifient de tragique est entourée de beaucoup des zones d’ombre. Plusieurs versions alimentent les conversations en ce qui concerne les causes et les circonstances de ce décès d’un père de famille, d’un mari légitime et d’un cadre de l’administration publique en province. Ce, à quoi notre rédaction, sans faire des affirmations, tente de recouper en vue d’éclairer tant soit peu la lanterne de l’opinion.  

Interné en début de semaine au Med ¨Park Clinic, une structure hospitalière spécialisée pour des soins approprié.  Tantôt on parle que c’est à la suite d’un malaise qui serait survenu à son lieu de travail, tantôt à la suite d’une bigarre conjugale qui aurait eu lieu à son domicile. L’affaire a fini par sortir au grand jour tout en jetant de l’ignominie sur le couple d’abord, ensuite sur le patron commun dudit couple, entendez le gouverneur de province.

L’affaire qui se chuchotait va éclater au moment où un quidam va balancer une vidéo sur la toile après sa descente dite d’investigation à Med Park. Ce dernier qui serait membre de l’UDPS et se targuant de la qualité de « avocat du peuple » en fera son buzz sur la toile. La spéculation a pris de l’ampleur sans qu’une autre version ne soit livrée malheureusement. Certains médias qui seraient proches de la famille n’ayant pas réussi à arrêter la propagation de la nouvelle, se sont limités à vanter l’épouse du défunt qui est une avocate et ministre provinciale. Certaines personnes se disant membres de la famille ont tenté de faire un démenti menaçant sans expliciter non plus le contour de la situation. Affirmant d’ailleurs que la santé de « leur frère» allait à merveille.  

Quid des causes  de la mort ?

Comme dit en sus, les versions autour des circonstances de la mort du Chef de division de l’antifraude dans le Haut-Katanga s’entrechoquent et subissent une distorsion à force de prétendre détenir la vérité par certaines personnes. On a l’impression d’avoir deux camps qui rivalisent. Les uns se défendant contre les accusations en se laissant entrainer dans le jeu, et les autres voulant enfoncer la situation en fomentant des choses invraisemblables difficiles à vérifier.

A la différence de tout ce qui a été dit dans les réseaux ou de bouche à oreilles, prétendant qu’il y aurait eu bagarre conjugale, quand et où ? Personne ne sait l’affirmer. Car il s’agit d’un couple légitime. Bagarre ou pas, c’est intime et personne n’y était. Le mari (feu) serait renversé sur les marches de la maison. Encore une affabulation qui ne semble pas tenir, à voir la robustesse de l’homme par rapport à son épouse. Le mari aurait surpris sa conjointe en pleine conversation idyllique avec leur chef commun. Encore des monstruosités pour nuire. Qui des médias ou autres affabulateurs ont vu ? A moins que quelqu’un nous confirme l’avoir entendu de l’un des conjoints.

Des sources concordantes, feu Abdoul était un hypertendu, et aurait piqué une crise le jeudi 02 novembre à bord de son véhicule, laisse entendre un audio qui circule et dont une copie est parvenue à notre rédaction. Il s’agit d’un de ses collaborateurs qui n’a pas décliné son identité. Ledit témoignage explique les péripéties depuis le début jusqu’à l’aggravation de l’état de santé. De source digne de foi, on laisse entendre que c’est la crise d’accident cardio-vasculaire (AVC) qui l’aurait emporté. Cette version est aussi confirmée par la famille dans un autre audio parvenu à notre rédaction, où son frère propre communiquait avec un autre membre de famille. Ceci éloigne toutes les spéculations malveillantes véhiculées auparavant. 

Plus rassurant ; c’est le climat de calme qui règne au lieu du deuil qui contrarie même la culture de la communauté Bangu Bangu [à laquelle appartenant le De cujus]. Si ce qu’on raconte était vrai, on assisterait à une bagarre rangée comme c’est souvent le cas en pareille circonstance. 

Peut-on parler de la vie privée ?

Toute personne à une vie privée à préserver. Surtout quand on sait qu’il s’agit d’un couple légitiment marié et ayant des enfants. Sauf, prévoit la loi, lorsque les faits touchent à la clameur publique. Feu Abdoul avait une responsabilité publique, autant que son épouse, Mme Gisèle Ngungwa. L’on devrait tenir compte de tous ces aspects avant de rendre publique toute information que de verser dans le sensationnel qui peut causer préjudice. Surtout lorsqu’on n’a pas des preuves éloquentes sur cette affaire aussi gravissime qu’ignominieuse comme distillé par ces prétendus « communicateurs » on ne sait de quel bord ? Un dossier de bagarre, si réellement bagarre il y en a eu entre époux, en quoi cela concernerait toute la République et pourquoi en faire toute une actualité ? N’est-ce pas péché contre les bonnes vies et mœurs? 

Pourquoi cet acharnement dans les milieux UDPS ?

Le feuilleton Gisèle Ngungwa est sorti du cadre purement familial du fait de l’ingérence malveillante de deux soi-disant communicateurs appartenant à l’UDPS. En premier lieu, un certain Elvis Ntumba qui serait « avocat » et vice-président de la jeunesse Kasaienne vivant dans le Haut-Katanga et un autre sous le sobriquet de « Mokonzi ya Banzoyi » qui se dit « communicateur privé du Chef de l’Etat » sont eux qui ont enflammé impunément la situation. La question est de savoir en quelle qualité ont-ils agi si l’on sait ça n’a rien à voir avec la gestion de la res publica ? Qui les ont mandaté et pour quel intérêt ? Voilà qui relève de la pure diffamation contre une autorité, alors que l’on n’est ni journaliste attitré, ni judiciaire.

Cet acharnement contre le gouverneur Jacques Kyabula est un regain connu de tout le temps d’une bande d’aigris, malheureusement que l’on a habitué à ces genres de jeu malsain. Il s’agit des manipulés du camp politique généralement opposé à Kyabula au sein de leur union sacrée. Parmi ces colporteurs figurent des gens qui étaient hier proches du gouverneur.

Les observateurs avertis trouvent dans cette façon de faire, une manière inconsciente de desservir leur propre candidat de la majorité au pouvoir dans la mesure où cela tombe à quelques jours du lancement de la campagne électorale.

L’opinion est étonnée de constater que la justice puisse laisser faire ces gens qui ni foi, ni qualité pour faire pourrir la situation sociale avec des affirmations sans aucun fondement. Pourquoi ne se saisit-elle d’office ? Car leurs déclarations et leur démarche dénotent du pur acharnement.

En attendant le programme des obsèques qui pourront intervenir la semaine prochaine, le corps du disparu est gardé à la morgue de la clinique Afia Don Bosco. La rédaction du Le Fédéral présente ses sincères condoléances à la famille biologique et professionnelle.

G. Wakunonda

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