IGF : Le collectif du Gouverneur Richard MUYEJ monte au créneaux

Après presque 8 mois, le gouverneur du Lualaba, Richard Muyej Mangeze Mans est bloqué à Kinshasa sur initiative de la hiérarchie mal déterminée. Cela fait suite à un contrôle de l’IGF dont le rapport n’a jamais été rendu public. Comme par enchantement, Jules Alingete, le policier de la gouvernance fait une sortie médiatique on ne peut fulgurante et sensationnelle, alléguant un prétendu détournement de 200 millions de USD par l’administration Muyej. Ces élucubrations relèvent de la manipulation pour nuire à ce gouverneur bâtisseur dont les œuvres en si peu de temps parlent éloquemment. Sans que l’incriminé ne soit en possession dudit rapport pour y opposer ses moyens de défense, l’incohérence des propos du chef de service de l’IGF cesse d’être une structure étatique et agit finalement une police politique en vue d’éliminer les éléments gênants au régime actuel qui ne voit que des sorciers partout. Ainsi pour valoir l’Etat de droit, le collectif des avocats du Gouverneur Richard Muyej sort de leur réserve en faisant cette mise au point subséquente.

MISE AU POINT DU COLLECTIF DES AVOCATS DU GOUVERNEUR MUYEJ AU SUJET D’UN PRESUME DETOURNEMENT ALLEGUE PAR L’IGF AU COURS D’UNE INTERVIEW


Sé/Le Collectif des Avocats du Gouverneur MUYEJ

Le Collectif des Avocats du Gouverneur MUYEJ est surpris de suivre sur les réseaux une partie de l’émission qu’aurait fait l’Inspecteur Chef de Service de l’IGF avec trois journalistes, au cours de laquelle l’Inspecteur Général aborde la question relative à la gestion calamiteuse des provinces ; tout en indiquant particulièrement qu’au Lualaba, le détournement serait de l’ordre de 200.000.000$. [sic]

Il est surprenant qu’après une séance contradictoire tenue à Kinshasa sans qu’aucun rapport final ne soit communiqué à notre client en sa qualité de Gouverneur de la Province, que l’on suive une telle affirmation lors d’une émission. Cela dérange et énerve le principe de présomption d’innocence qui commande que toute personne soit considérée et traitée comme étant innocente quels que soient les soupçons ou les charges qui pèsent sur elle et jusqu’au moment où un jugement irrévocable rendu en bonne et due forme retienne sa culpabilité. Ce qui n’est malheureusement pas le cas !

Que le Collectif des Avocats précités tient à porter à la connaissance de l’opinion que :

  1.  Le Gouverneur MUYEJ a confiance dans les institutions de la République y compris le travail accompli par l’IGF et qu’il croit aux valeurs de redevabilité et de bonne gouvernance ;
  2. Que le montant avancé suscite – toutefois – les observations suivantes :
  • L’Ordre de mission No 110/PR/IGF/IG-CS/JAK/NMM/2020 indique la période de contrôle, qui va de l’installation de l’actuel Gouvernement provincial soit de Juillet 2019 à décembre 2020;
  • Les recettes mensuelles de la Province du Lualaba furent d’environ 5.000.000$ avant la révision du Code minier promulgué le 9 mars 2018.
  • La redevance minière a augmenté avec la révision du code minierboostant ainsi les recettes mensuelles à environ 10.000.000$;
  • C’est avec ces sommes (5.000.000$ et 10.000.000$) que certains travaux étaient effectués ainsi que la paie des agents et prestataires, sans oublier les frais de fonctionnement et les fonds secrets de recherche ;
  • L’évolution des recettes mensuelles de la Province comptabilisées sur la période auditée donne un montant inférieur au montant cité par le Chef de Service de l’IGF;
  • Même si ces montants mensuels n’étaient pas affectés aux travaux, salaires et au fonctionnement, il est difficile d’atteindre un niveau de détournement de 200.000.000$, car largement supérieur aux recettes réalisées. Alors qu’en réalité, les agents n’accusent aucun mois de retard, les grands travaux ont été effectués, les frais de fonctionnement et les fonds secrets de recherche ont été payés et une partie des prestataires a été également payée et/ou programmée pour l’être.

De ce qui précède, sans mettre en cause la mission de l’IGF, le Collectif d’Avocats pense qu’il y a à redire dans cette sortie médiatique et s’interroge sur l’objectivité d’une telle démarche et sa motivation.

Le Collectif d’Avocats est conscient qu’au regard de la gravité des allégations faites, le Gouverneur Richard MUYEJ se sentirait contraint de sortir de sa réserve pour se défendre.

L’État de droit, c’est aussi le respect du droit de la défense avant toute incrimination.

Sé/Le Collectif des Avocats du Gouverneur MUYEJ

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