En République Démocratique du Congo, plus de 4.000 agents de l’administration publique viennent d’être mis en retraite. C’est le vice-premier ministre et ministre de la Fonction publique, Jean-Pierre Lihau qui l’a annoncé lundi 19 septembre à la presse.
Cette mise en retraite concerne, au total, 4406 fonctionnaires, dont 37 Secrétaires Généraux, 319 Directeurs, 367 Chefs des divisions, 594 Chefs des bureaux, 600 ATA1, 458 ATA2, 551 AGA1, 412 AGA2, 384 AA1, 211AA2, 96 huissiers issus des différentes administrations et provinces de la République. Ce, conformément à l’option inclusive des réformes telle que prônée par le gouvernement congolais.
Dans cette première vague de la mise en retraite, on compte aussi 377 agents des régies financiers et de l’institut national de statistiques, comprenant 26 directeurs, 23 Chefs des divisions, 39 chefs des bureau, 90 ATA1, 177 ATA2, 54AGA1, 19 AGA2, 7AA2 et 2 huissiers.
Il a souligné que le paiement des allocations de fin de carrière se fera, pour chaque agent retraité dans son compte bancaire où il perçoit son salaire. « Toutes les dispositions tant administratives que financières sont en cours de finalisation pour permettre à chaque bénéficiaire de rentrer, dans les meilleurs délais, en possession de tous les avantages auxquels il a droit, conformément aux dispositions légales et réglementaires en la matière », a-t-il expliqué.
Selon Jean-Pierre Lihau, ce processus de mise en retraite va permettre le rajeunissement de l’administration publique avec le recrutement des jeunes plus méritants et plus compétents pour mettre fin au système de privilège.
Signalons que la mise à la retraite permet d’aérer les cadres organiques des services, de créer les vacances de poste, et de générer l’explosion des opportunités de carrière, notamment en termes d’avancement en grade.
François Kitoko