Corruption au sénatorial : Samy Badibanga, Tshiani et Koffi Olomide crient au scandale

Les élections des sénateurs de lundi 29 avril dernier ont été décriées dans la plupart des cas. Plusieurs observateurs les trouvent entachées de corruption à ciel ouvert dont étaient exposés les électeurs, les députés provinciaux. Noel Tshani Mwadianvita, candidat à la présidentielle de 2023, Samy Badibanga, un transfuge de l’UDPS, proche de Félix Tshisekedi et membre de l’Union sacrée ainsi que la star de la rumba, Koffi Olomide ont pris l’audace de briser le silence en dénonçant ces pratiques de la honte.

C’est sur son compte X que l’économiste et homme politique, Tshiani Mwadianvita a pu alimenter la toile en dénonçant vigoureusement et sans aller par le dos de la cuillère les méfaits de ce qu’il qualifie de système électoral malsain et malhonnête. Tshiani s’étonne de constater le cumul des postes électifs poussant les mêmes personnes à concentrer un pouvoir démesuré, souvent au profit de ses proches.

Ce qui est à la base de distorsion démocratique marquée par l’égoïsme, la corruption et les conflits d’intérêts. Cette déviation amène le pays à sombrer. D’où la redéfinition des règles du jeu électoral et l’instauration d’une véritable démocratie où chaque citoyen aurait des chances égales.

De son côté, Antoine Mumba alias Koffi Olomide, candidat sénateur dans la province du Sud-Ubangi a carrément jeté l’éponge en dénonçant ce qu’il a appelé de simulacre de vote. La star de la musique congolaise a refusé de participer à la course du fait que les électeurs que sont les députés provinciaux étaient séquestrés par leurs chefs des partis politiques, a-t-il constaté. Conséquence, ils ont été empêchés d’opérer un choix libre.

Dans sa vidéo tournée à la veille du scrutin, le chanteur congolais se dit comprendre la raison du désistement de Samy badibanga. Koffi a appelé les Congolais à boycotter ces élections tout en promettant de rencontrer le président de la CENI, Denis Kadima. Car, selon lui, c’est une honte pour le pays. Quant à l’ancien premier ministre, Samy Badibanga Ntita, lui avait publié un communiqué de presse pour décrier le système.

G. Wakunonda

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