Mardi 3 septembre 2024, la faculté des Sciences économique et de Gestion de l’Université de Lubumbashi a proclamé le récipiendaire Olivier Kanz à Mutomb, docteur en Economie avec mention grande distinction. Et, c’est à l’issue de la soutenance publique de sa thèse intitulée : « Déterminants de l’équilibre financier de l’endettement des sociétés non financières congolaises. Modélisation empirique des régimes de financement ».
C’est un économiste indépendant qui a soutenu sa thèse de doctorat en sciences économiques et de gestion devant un jury costaud constitué d’éminents professeurs sous la présidence du P.O Gaspard Muhemena. Avec brio et maîtrise, le récipiendaire Olivier Kanz a Mutomb a présenté un travail bien fait d’un volume de plus de 400 pages. Il a relevé les difficultés diverses qu’éprouvent les sociétés congolaises dans l’obtention d’un financement ou d’un endettement devant leur permettre de ne pas tomber en faillite.
Après débat et délibération à huit clos, le jury l’a proclamé docteur en sciences économiques avec la mention grande distinction. C’est dans la grande euphorie que ses amis, connaissances et membres de la famille l’ont congratulé.
Sa dissertation sur différentes théories de la finance d’entreprises qui cadre avec l’équilibre financier et l’endettement. Cette recherche a eu pour but d’appréhender les facteurs explicatifs de la structure financière dominante des sociétés non financières congolaises.
Dans un premier temps, à travers une étude économétrique sur des données de panel et à l’aide de la méthode des ‘’Moments Généralisés’’, le récipiendaire a vérifié la capacité des déterminants référencés aux modèles théoriques et empiriques. Il a expliqué la structure de l’endettement des sociétés non financières congolaises.
Dans un deuxième temps, il a testé la théorie des conventions qui stipule l’existence de régimes de financement, à l’aide de l’analyse en composantes principales et de la classification hiérarchique ascendante.
En effet, les résultats de tests d’une grille d’hypothèses, par le biais d’un modèle économétrique dynamique, le récipiendaire fondé sa recherche sur un échantillon de 114 sociétés, et ce pendant la période allant de 2012 à 2020. Cela a révélé que seules quelques variables issues de la théorie financière et des études empiriques récentes, jouent un rôle important dans la politique de financement des sociétés non financières congolaises.
Les résultats obtenus par cette méthode indiquent également que la structure financière se présente comme un régime de financement, qui est influencé par la nature des besoins à financer. Ainsi, sur les trois régimes de financement recensés, aucune société non financière congolaise n’a adhéré au régime d’autonomie. En revanche, 8% des sociétés non financières congolaises ont adhéré au régime de découvert et 33% à celui de l’endettement. Toutes les autres sociétés restantes n’ont adhéré à aucun régime particulier. Voilà l’économie de la thèse soutenue et défendue par le docteur Olivier Kanz a Mutomb.
Cette étude vient enrichir d’autres dissertations précédentes dans le domaine des sciences économiques et de gestion.
Un condensé de Alpho K.