Depuis sa nomination, Placide Nkala, Directeur Général de Gécamines, fait face à un déferlement d’accusations infondées de la part de certains détracteurs. Ces critiques, souvent teintées de malveillance, lui imputent la stagnation de la production minière, une situation qui trouve ses racines dans des décennies de mauvaise gestion et de désinvestissement. Pourtant, au-delà de ces attaques, se cache une réalité beaucoup plus positive, marquée par des réalisations significatives dans divers domaines.
Il est important de souligner que la non-production dont Gécamines est souvent accusée n’est pas le résultat de la gestion actuelle, mais plutôt un héritage de près de vingt ans de crises économiques et de négligences. Dans ce contexte difficile, Placide Nkala a entrepris des réformes structurelles visant à revitaliser l’entreprise et à préparer un avenir durable.
Les actions menées sous sa direction témoignent d’une volonté de transformation et de développement. En matière sociale, par exemple, agissant dans le silence, Placide Nkala a lancé une campagne de promotion pour le changement de classes et de catégories professionnelles. Point n’est besoin de rappeler que plus de 2 décennies durant, la notion de ‘’promotion’’ avait déjà disparu de la bouche de l’agent Gécamines. Cette initiative est un pas vers une gestion plus participative, essentielle pour le renouveau de Gécamines dans la mesure où les employés sont sensibilisés sur l’importance de l’intégrité et de la responsabilité.
Sur le plan infrastructurel, le DG Nkala a mis l’accent sur la construction et la réhabilitation d’institutions essentielles, telles que des écoles telle que Maadini, des morgues dans presque tous les groupes qui composent la Gécamines SA ainsi que des hopitaux. Ces projets ne se limitent pas seulement à améliorer les conditions de vie des employés, mais visent également à renforcer les infrastructures communautaires, garantissant ainsi un impact positif sur la population locale.
Placide Nkala a non seulement optimisé les processus internes, mais a également instauré un système sanitaire informatisé, améliorant ainsi l’accès aux soins pour les employés et leurs familles (informatisation des fiches, assainissement des fichiers des ayant droit, etc) constitue aussi une autre avancée majeure à saluer sous le leadership du DG Placide Nkala. Ces changements témoignent d’un engagement en faveur d’une meilleure qualité de vie au travail et d’une prise en charge adéquate des besoins des agents.
Parlant de l’informatisation des infrastructures sanitaires, Gécamines SA sous la gestion de Placide Nkala, a acquis des matériels de télécommunication de la dernière génération. Il en est également de l’achat des logiciels de choix dans le domaine de gestion des entreprises [ DATA CENTER, MS 365 et sa suite…] dans le souci de moderniser la direction des Systèmes d’informatisation (DSI).
S’inscrivant dans le management caractérisé par la justice distributive, la direction Nkala a levé une option notable en rétablissant le paiement en 2 tranches (juin et décembre) du 13ème mois au profit des employés grâce aux recettes des partenariats. Une pratique qui avait pourtant été abandonnée depuis le lustre. Cette décision démontre une réelle volonté d’assurer le bien-être des agents et de renforcer leur motivation, en leur permettant de mieux faire face aux défis économiques.
A cette liste non exhaustive de réalisations faite sans propagande, il faut ajouter l’acquisition par Gécamines SA de sa propre minoterie moderne. Celle permet d’approvisionner régulièrement et sans retard le personnel en farine de maïs. La modernisation du laboratoire central de Gécamines basé à Likasi fait partie des points à égrainer sur le chapelet des réalisations de ce manager silencieux. Il faut ainsi souligner que cette modernisation du laboratoire central facilite les analyses chimiques des matières minérales, métaux et autres substances. Le processus de son accréditation est déjà engagé afin de lui procurer une reconnaissance organisationnelle et technique en termes d’assurance-qualité et de sécurité publique sur l’échiquier national et international.
Ces réalisations à impact visible au bénéfice de l’entreprise et des travailleurs, ne devraient pas être sous-estimées par haine ou mauvaise foi. Surtout, lorsqu’on sait que c’est dans un environnement où les ressources sont souvent limitées.
Il est regrettable que certains détracteurs choisissent de se concentrer sur des critiques sans fondement plutôt que de reconnaître les efforts louables entrepris en si peu de temps pour redresser une entreprise en difficulté. La véritable mesure du succès de Placide Nkala ne réside pas seulement dans les chiffres de production, mais dans l’impact social et infrastructurel de ses initiatives.
A propos du mariage GECAMINES – MALABAR
Les récentes allégations concernant le contrat de Gécamines avec l’agence de voyage Malabar Business Travel (MBT) suscitent, certes, des interrogations et des débats. Pourtant, il est essentiel de clarifier que cette collaboration est non seulement conforme à la législation sur la sous-traitance, mais qu’elle représente également une solution pragmatique à la précarité financière persistante de Gécamines SA.
Pour rafraichir la mémoire de l’opinion, la désignation ou mieux le choix de Malabar n’est pas l’affaire du DG NKala. Car cela n’étant même pas dans ses prérogatives. C’est plutôt le service des relations extérieures (REX), qui à l’issue une vaste prospection a recommandé Malabar à la Direction Générale. Malabar a, à son tour, affiché un profil convaincant d’une sous-traitance en ordre avec l’administration publique et fiscale en RDC conformément aux prescrits de l’Inspection Générale des Finances (IGF).
Gécamines, comme beaucoup d’autres entreprises, fait face à des défis de trésorerie qui rendent difficile le financement immédiat de ses opérations. La situation économique actuelle, marquée par des difficultés de liquidités, oblige l’entreprise à chercher des partenariats stratégiques. C’est ici que Malabar entre en jeu, apportant un soutien crucial en matière de préfinancement.
Malabar a su se positionner en tant que sous-traitant fiable, prenant des risques considérables pour garantir que les missionnaires de Gécamines puissent effectuer leurs déplacements tant au pays qu’à l’étranger sans interruption. Grâce à ce contrat, Malabar prend en charge le paiement des titres de transport et des frais d’hôtellerie, assurant ainsi que les équipes de Gécamines (le comité de gestion, les directeurs et autres experts) puissent se concentrer sur leurs missions sans être freinées par des problèmes logistiques.
Gécamines (le comité de gestion, les directeurs et autres experts) puissent se concentrer sur leurs missions sans être freinées par des problèmes logistiques.
Avant cette collaboration, les agents de Gécamines étaient souvent contraints de payer eux-mêmes leurs frais de déplacement, en raison de l’insolvabilité de l’entreprise. D’aucuns le savent que ce système entraînait non seulement des retards, mais aussi des frustrations majeures, car les remboursements pouvaient prendre des mois et se heurter à de nombreuses difficultés administratives. Il sied de souligner que des nombreux transporteurs et hôteliers, devenus sceptiques face à la capacité de Gécamines à honorer ses engagements financiers, refusaient même d’accepter des réservations.
Le contrat avec Malabar représente donc un tournant si pas une réponse nécessaire. En facilitant les déplacements des directeurs et experts de Gécamines en disposant une logistique efficace, Malabar permet à l’entreprise de répondre aux rendez-vous urgents avec les institutions nationales. Ces interactions sont essentielles pour le développement et la relance de l’entreprise. En déléguant ces responsabilités à Malabar, Gécamines se libère d’un fardeau et peut se concentrer sur sa mission principale.
Ce que le commun de mortels ignore, est que cette relation contractuelle permet à Malabar de prendre des risques financiers en avançant les frais sans garantie immédiate de remboursement. Ce partenariat est un exemple de solidarité entre entreprises, où chacune y trouve son compte, malgré les défis financiers.
Les accusations qui visent le contrat sous-évoqué ne tiennent pas compte de la réalité complexe du fonctionnement de Gécamines SA. Ces détracteurs oublient de voir la valeur ajoutée qu’apporte cette collaboration. Car ce contrat ne sert pas seulement les intérêts du comité de gestion de Gécamines SA, mais également ceux des agents qui peuvent désormais se déplacer sans l’angoisse de devoir débourser de l’argent de leur propre poche ou d’attendre des mois pour un remboursement incertain.
Quid de la production et du partenariat ?
Les partenariats entre Gécamines SA et ses joint-ventures (JV) sont essentiels pour surmonter les défis de production et la précarité de la trésorerie, héritages d’une gestion difficile qui s’étend sur plus de 30 ans. L’arrivée de Placide Nkala à la tête de Gécamines SA a marqué un tournant stratégique, car il a su repositionner la société en tant que copropriétaire de ces JV. Avec des participations significatives connues en 2022, telles que le cas de 49% dans Boss Mining, 45% dans KamboveMining et 32% dans Kico, Nkala a acquis un droit de regard crucial sur la gestion de ces entreprises.
Conscient des enjeux en présence, Placide Nkala a organisé, pour la première fois, une session de renforcement des capacités pour les représentants de Gécamines SA dans les JV. Cet atelier visait à clarifier les attentes de Gécamines SA et à optimiser la contribution de chacun au sein des joint-ventures. Cette initiative a permis de renforcer la cohésion et d’assurer une meilleure communication entre les différents acteurs, favorisant ainsi un climat de collaboration.
Au terme d’un atelier de travail organisé à Pullman Hôtel Karavia de Lubumbashi au mois d’août 2024, rassemblant tous les partenaires autour de Gécamines SA, il a été dressé un état des lieux des problématiques communes auxquelles font face Gécamines SA et ses JV. A cet effet, 4 grands groupes de défis ont émergé, notamment : primo, la desserte en énergie électrique dont la quantité et la qualité de l’électricité restent des enjeux de taille à relever en vue d’améliorer la production efficace des mines. Secundo, les problèmes environnementaux relatifs aux contraintes liées au cahier des charges, notamment dans des zones impactées par 2 ou plusieurs entreprises minières, posent des défis significatifs. Tertio, des problèmes administratifs suite à des multiples tracasseries des services étatiques qui compliquent en revanche les opérations. Quarto, des problèmes relatifs aux infrastructures suite au manque de routes et de voies d’évacuation qui nuit à l’efficacité logistique.
Ces concertations témoignent de l’engagement de Nkala à transformer la dynamique de Gécamines. En renforçant les capacités de ses équipes et en favorisant le dialogue entre partenaires, le DG Nkala vise à créer un environnement propice à la production et à la rentabilité, mais dans le silence. Le chemin reste semé d’embûches, mais avec une gestion collaborative et proactive, Gécamines SA pourrait bien retrouver sa place sur le marché minier.
Quant à la baisse ou à la non-production du Cu et du Co
L’opinion devra retenir qu’à l’état actuel des choses, « même un ange éclairé descendu du ciel ne saura faire le miracle dans moins de 5 ans », a déclaré un candidat à la retraite fort de son expérience. Les raisons que d’aucuns ignorent sont consécutives d’abord à l’absence d’un gisement riche (en quantité et en teneur) ; ensuite à la vétusté de l’outil de production qui n’a pas été remplacé durant des décennies.
Pour ce faire, les experts font savoir que les deux préoccupations soulevées en sus nécessitent, d’une part, la mise sur pied d’une vaste campagne de prospection géologique sérieuse pour identifier des gisements convenables. Cela est possible endéans 2 ou 3 ans minimum. Car, une opération d’envergure de ce genre exige un temps suffisant de faire des études et de rassembler des engins ainsi que d’autres matériels adéquats. D’autre part, il y a un besoin urgent d’installer une nouvelle usine métallurgique moderne répondant aux standards et aux caractéristiques des minerais à découvrir. La durée minimum pourra aussi varier entre 2 et 3 ans. C’est ce qui rend difficile la relance de la production. Néanmoins sous le management de Placide Nkala, une vaste campagne de prospection géologique est en cours et le DG ne rechigne pas sur les moyens quant à ce.
Toujours en perspective, après avoir identifié avec les JV que le déficit d’électricité est la principale difficulté qui bloque la production, une session bipartite a été organisée avec la Société Nationale d’Electricité (SNEL). Celle-ci a eu pour but de mieux comprendre les raisons de cette difficulté.
Considérant l’exposé du DG de la SNEL (entité concernée) lors de la rencontre de Kinshasa à l’hôtel Hilton, il ressort des chiffres ci-après quant à l’électricité produite, les besoins réels pour Gécamines et les JV et le déficit accusé. Ce qui a appelé l’organisation d’une autre session prévue avant la fin de l’année 2024, a-t-on appris. C’est pour approfondir la question.
Par-dessus toutes ces critiques souvent infondées et pour nuire, l’on observe clairement que sous la direction de Placide Nkala, l’entreprise aspire à un modèle de développement durable et inclusif auquel nombreux n’étaient pas habitués.
Des défis importants marquent le parcours du DG Placide Nkala en termes de passif hérité, mais également, il faut reconnaitre des avancées significatives enregistrées et les efforts déployés pour construire un avenir meilleur pour Gécamines SA et ses employés.
Le contrat entre Gécamines SA et Malabar ne devrait pas servir de bouc émissaire. Il doit plutôt être perçu comme une réponse pragmatique à des défis concrets, respectant la législation en vigueur tout en répondant aux besoins pressants de l’entreprise. Ce type de partenariat mérite d’être soutenu et valorisé plutôt que critiqué sans discernement.
Récit de Joseph de l’enfant Jésus
Focus sur l’état actuel de Gécamines SA
La face inconnue des actions édifiantes de Placide Nkala
Depuis sa nomination, Placide Nkala, Directeur Général de Gécamines, fait face à un déferlement d’accusations infondées de la part de certains détracteurs. Ces critiques, souvent teintées de malveillance, lui imputent la stagnation de la production minière, une situation qui trouve ses racines dans des décennies de mauvaise gestion et de désinvestissement. Pourtant, au-delà de ces attaques, se cache une réalité beaucoup plus positive, marquée par des réalisations significatives dans divers domaines.
Il est important de souligner que la non-production dont Gécamines est souvent accusée n’est pas le résultat de la gestion actuelle, mais plutôt un héritage de près de vingt ans de crises économiques et de négligences. Dans ce contexte difficile, Placide Nkala a entrepris des réformes structurelles visant à revitaliser l’entreprise et à préparer un avenir durable.
Les actions menées sous sa direction témoignent d’une volonté de transformation et de développement. En matière sociale, par exemple, agissant dans le silence, Placide Nkala a lancé une campagne de promotion pour le changement de classes et de catégories professionnelles. Point n’est besoin de rappeler que plus de 2 décennies durant, la notion de ‘’promotion’’ avait déjà disparu de la bouche de l’agent Gécamines. Cette initiative est un pas vers une gestion plus participative, essentielle pour le renouveau de Gécamines dans la mesure où les employés sont sensibilisés sur l’importance de l’intégrité et de la responsabilité.
Sur le plan infrastructurel, le DG Nkala a mis l’accent sur la construction et la réhabilitation d’institutions essentielles, telles que des écoles telle que Maadini, des morgues dans presque tous les groupes qui composent la Gécamines SA ainsi que des hopitaux. Ces projets ne se limitent pas seulement à améliorer les conditions de vie des employés, mais visent également à renforcer les infrastructures communautaires, garantissant ainsi un impact positif sur la population locale.
Placide Nkala a non seulement optimisé les processus internes, mais a également instauré un système sanitaire informatisé, améliorant ainsi l’accès aux soins pour les employés et leurs familles (informatisation des fiches, assainissement des fichiers des ayant droit, etc) constitue aussi une autre avancée majeure à saluer sous le leadership du DG Placide Nkala. Ces changements témoignent d’un engagement en faveur d’une meilleure qualité de vie au travail et d’une prise en charge adéquate des besoins des agents.
Parlant de l’informatisation des infrastructures sanitaires, Gécamines SA sous la gestion de Placide Nkala, a acquis des matériels de télécommunication de la dernière génération. Il en est également de l’achat des logiciels de choix dans le domaine de gestion des entreprises [ DATA CENTER, MS 365 et sa suite…] dans le souci de moderniser la direction des Systèmes d’informatisation (DSI).
S’inscrivant dans le management caractérisé par la justice distributive, la direction Nkala a levé une option notable en rétablissant le paiement en 2 tranches (juin et décembre) du 13ème mois au profit des employés grâce aux recettes des partenariats. Une pratique qui avait pourtant été abandonnée depuis le lustre. Cette décision démontre une réelle volonté d’assurer le bien-être des agents et de renforcer leur motivation, en leur permettant de mieux faire face aux défis économiques.
A cette liste non exhaustive de réalisations faite sans propagande, il faut ajouter l’acquisition par Gécamines SA de sa propre minoterie moderne. Celle permet d’approvisionner régulièrement et sans retard le personnel en farine de maïs. La modernisation du laboratoire central de Gécamines basé à Likasi fait partie des points à égrainer sur le chapelet des réalisations de ce manager silencieux. Il faut ainsi souligner que cette modernisation du laboratoire central facilite les analyses chimiques des matières minérales, métaux et autres substances. Le processus de son accréditation est déjà engagé afin de lui procurer une reconnaissance organisationnelle et technique en termes d’assurance-qualité et de sécurité publique sur l’échiquier national et international.
Ces réalisations à impact visible au bénéfice de l’entreprise et des travailleurs, ne devraient pas être sous-estimées par haine ou mauvaise foi. Surtout, lorsqu’on sait que c’est dans un environnement où les ressources sont souvent limitées.
Il est regrettable que certains détracteurs choisissent de se concentrer sur des critiques sans fondement plutôt que de reconnaître les efforts louables entrepris en si peu de temps pour redresser une entreprise en difficulté. La véritable mesure du succès de Placide Nkala ne réside pas seulement dans les chiffres de production, mais dans l’impact social et infrastructurel de ses initiatives.
A propos du mariage GECAMINES – MALABAR
Les récentes allégations concernant le contrat de Gécamines avec l’agence de voyage Malabar Business Travel (MBT) suscitent, certes, des interrogations et des débats. Pourtant, il est essentiel de clarifier que cette collaboration est non seulement conforme à la législation sur la sous-traitance, mais qu’elle représente également une solution pragmatique à la précarité financière persistante de Gécamines SA.
Pour rafraichir la mémoire de l’opinion, la désignation ou mieux le choix de Malabar n’est pas l’affaire du DG NKala. Car cela n’étant même pas dans ses prérogatives. C’est plutôt le service des relations extérieures (REX), qui à l’issue une vaste prospection a recommandé Malabar à la Direction Générale. Malabar a, à son tour, affiché un profil convaincant d’une sous-traitance en ordre avec l’administration publique et fiscale en RDC conformément aux prescrits de l’Inspection Générale des Finances (IGF).
Gécamines, comme beaucoup d’autres entreprises, fait face à des défis de trésorerie qui rendent difficile le financement immédiat de ses opérations. La situation économique actuelle, marquée par des difficultés de liquidités, oblige l’entreprise à chercher des partenariats stratégiques. C’est ici que Malabar entre en jeu, apportant un soutien crucial en matière de préfinancement.
Malabar a su se positionner en tant que sous-traitant fiable, prenant des risques considérables pour garantir que les missionnaires de Gécamines puissent effectuer leurs déplacements tant au pays qu’à l’étranger sans interruption. Grâce à ce contrat, Malabar prend en charge le paiement des titres de transport et des frais d’hôtellerie, assurant ainsi que les équipes de Gécamines (le comité de gestion, les directeurs et autres experts) puissent se concentrer sur leurs missions sans être freinées par des problèmes logistiques.
Gécamines (le comité de gestion, les directeurs et autres experts) puissent se concentrer sur leurs missions sans être freinées par des problèmes logistiques.
Avant cette collaboration, les agents de Gécamines étaient souvent contraints de payer eux-mêmes leurs frais de déplacement, en raison de l’insolvabilité de l’entreprise. D’aucuns le savent que ce système entraînait non seulement des retards, mais aussi des frustrations majeures, car les remboursements pouvaient prendre des mois et se heurter à de nombreuses difficultés administratives. Il sied de souligner que des nombreux transporteurs et hôteliers, devenus sceptiques face à la capacité de Gécamines à honorer ses engagements financiers, refusaient même d’accepter des réservations.
Le contrat avec Malabar représente donc un tournant si pas une réponse nécessaire. En facilitant les déplacements des directeurs et experts de Gécamines en disposant une logistique efficace, Malabar permet à l’entreprise de répondre aux rendez-vous urgents avec les institutions nationales. Ces interactions sont essentielles pour le développement et la relance de l’entreprise. En déléguant ces responsabilités à Malabar, Gécamines se libère d’un fardeau et peut se concentrer sur sa mission principale.
Ce que le commun de mortels ignore, est que cette relation contractuelle permet à Malabar de prendre des risques financiers en avançant les frais sans garantie immédiate de remboursement. Ce partenariat est un exemple de solidarité entre entreprises, où chacune y trouve son compte, malgré les défis financiers.
Les accusations qui visent le contrat sous-évoqué ne tiennent pas compte de la réalité complexe du fonctionnement de Gécamines SA. Ces détracteurs oublient de voir la valeur ajoutée qu’apporte cette collaboration. Car ce contrat ne sert pas seulement les intérêts du comité de gestion de Gécamines SA, mais également ceux des agents qui peuvent désormais se déplacer sans l’angoisse de devoir débourser de l’argent de leur propre poche ou d’attendre des mois pour un remboursement incertain.
Quid de la production et du partenariat ?
Les partenariats entre Gécamines SA et ses joint-ventures (JV) sont essentiels pour surmonter les défis de production et la précarité de la trésorerie, héritages d’une gestion difficile qui s’étend sur plus de 30 ans. L’arrivée de Placide Nkala à la tête de Gécamines SA a marqué un tournant stratégique, car il a su repositionner la société en tant que copropriétaire de ces JV. Avec des participations significatives connues en 2022, telles que le cas de 49% dans Boss Mining, 45% dans KamboveMining et 32% dans Kico, Nkala a acquis un droit de regard crucial sur la gestion de ces entreprises.
Conscient des enjeux en présence, Placide Nkala a organisé, pour la première fois, une session de renforcement des capacités pour les représentants de Gécamines SA dans les JV. Cet atelier visait à clarifier les attentes de Gécamines SA et à optimiser la contribution de chacun au sein des joint-ventures. Cette initiative a permis de renforcer la cohésion et d’assurer une meilleure communication entre les différents acteurs, favorisant ainsi un climat de collaboration.
Au terme d’un atelier de travail organisé à Pullman Hôtel Karavia de Lubumbashi au mois d’août 2024, rassemblant tous les partenaires autour de Gécamines SA, il a été dressé un état des lieux des problématiques communes auxquelles font face Gécamines SA et ses JV. A cet effet, 4 grands groupes de défis ont émergé, notamment : primo, la desserte en énergie électrique dont la quantité et la qualité de l’électricité restent des enjeux de taille à relever en vue d’améliorer la production efficace des mines. Secundo, les problèmes environnementaux relatifs aux contraintes liées au cahier des charges, notamment dans des zones impactées par 2 ou plusieurs entreprises minières, posent des défis significatifs. Tertio, des problèmes administratifs suite à des multiples tracasseries des services étatiques qui compliquent en revanche les opérations. Quarto, des problèmes relatifs aux infrastructures suite au manque de routes et de voies d’évacuation qui nuit à l’efficacité logistique.
Ces concertations témoignent de l’engagement de Nkala à transformer la dynamique de Gécamines. En renforçant les capacités de ses équipes et en favorisant le dialogue entre partenaires, le DG Nkala vise à créer un environnement propice à la production et à la rentabilité, mais dans le silence. Le chemin reste semé d’embûches, mais avec une gestion collaborative et proactive, Gécamines SA pourrait bien retrouver sa place sur le marché minier.
Quant à la baisse ou à la non-production du Cu et du Co
L’opinion devra retenir qu’à l’état actuel des choses, « même un ange éclairé descendu du ciel ne saura faire le miracle dans moins de 5 ans », a déclaré un candidat à la retraite fort de son expérience. Les raisons que d’aucuns ignorent sont consécutives d’abord à l’absence d’un gisement riche (en quantité et en teneur) ; ensuite à la vétusté de l’outil de production qui n’a pas été remplacé durant des décennies.
Pour ce faire, les experts font savoir que les deux préoccupations soulevées en sus nécessitent, d’une part, la mise sur pied d’une vaste campagne de prospection géologique sérieuse pour identifier des gisements convenables. Cela est possible endéans 2 ou 3 ans minimum. Car, une opération d’envergure de ce genre exige un temps suffisant de faire des études et de rassembler des engins ainsi que d’autres matériels adéquats. D’autre part, il y a un besoin urgent d’installer une nouvelle usine métallurgique moderne répondant aux standards et aux caractéristiques des minerais à découvrir. La durée minimum pourra aussi varier entre 2 et 3 ans. C’est ce qui rend difficile la relance de la production. Néanmoins sous le management de Placide Nkala, une vaste campagne de prospection géologique est en cours et le DG ne rechigne pas sur les moyens quant à ce.
Toujours en perspective, après avoir identifié avec les JV que le déficit d’électricité est la principale difficulté qui bloque la production, une session bipartite a été organisée avec la Société Nationale d’Electricité (SNEL). Celle-ci a eu pour but de mieux comprendre les raisons de cette difficulté.
Considérant l’exposé du DG de la SNEL (entité concernée) lors de la rencontre de Kinshasa à l’hôtel Hilton, il ressort des chiffres ci-après quant à l’électricité produite, les besoins réels pour Gécamines et les JV et le déficit accusé. Ce qui a appelé l’organisation d’une autre session prévue avant la fin de l’année 2024, a-t-on appris. C’est pour approfondir la question.
Par-dessus toutes ces critiques souvent infondées et pour nuire, l’on observe clairement que sous la direction de Placide Nkala, l’entreprise aspire à un modèle de développement durable et inclusif auquel nombreux n’étaient pas habitués.
Des défis importants marquent le parcours du DG Placide Nkala en termes de passif hérité, mais également, il faut reconnaitre des avancées significatives enregistrées et les efforts déployés pour construire un avenir meilleur pour Gécamines SA et ses employés.
Le contrat entre Gécamines SA et Malabar ne devrait pas servir de bouc émissaire. Il doit plutôt être perçu comme une réponse pragmatique à des défis concrets, respectant la législation en vigueur tout en répondant aux besoins pressants de l’entreprise. Ce type de partenariat mérite d’être soutenu et valorisé plutôt que critiqué sans discernement.
Récit de Joseph de l’enfant Jésus
