[Édito] La chute de la démocratie !

Les idées de Socrate concernant la ‘’chute de la démocratie’’ à cause de la gouvernance en violation des lois par des criminels soulèvent des questions profondes sur la nature du pouvoir, de l’égalité et de la justice en République de ‘’Ndoumbelane’’. Socrate semble craindre que la quête incessante du pouvoir et de satisfaction des désirs individuels puisse mener à une dérive totalitaire où les valeurs fondamentales de la société sont compromises. Les signes probants de cette dérive ne sont plus à rechercher loin dans la République de ‘’Ndoumbelane’’ où le risque d’une démocratie populiste guide déjà les décisions par la volonté des groupes qui s’estiment plus puissants ou plus bruyants, au détriment de l’intérêt commun. Il s’agit d’une démocratie déséquilibrée à la base des inégalités, voire des dissensions encore plus profondes.

La peur affichée par ce penseur de l’antiquité, se justifie face à la montée des criminels au pouvoir. Lesquels tiennent à s’éterniser au pouvoir par le changement de règles du jeu. Il y a lieu de se poser la question sur la moralité en politique. Dans une démocratie, où le vote est accessible à tous, même à ceux qui ont des intentions malveillantes, finit par influencer le cours de la société. Cela nous invite à réfléchir pour le futur à la nécessité de critères éthiques pour l’exercice du pouvoir à ‘’Ndoumbelane’’.

Cette vision socratique de la démocratie paraît pessimiste et soulève en même temps un dilemme : comment concilier la nécessité d’une représentation équitable des divers intérêts avec la préservation des valeurs éthiques et de l’ordre social ? Socrate, à travers ses réflexions, nous met en garde contre une vision simpliste de l’égalité, suggérant que la démocratie doit également s’accompagner d’une vigilance constante pour éviter l’émergence de régimes tyranniques sous le prétexte de la liberté et de l’égalité.

Voilà qui soulève des interrogations fondamentales sur la fragilité des institutions démocratiques en République de Ndoumbelane. La responsabilité collective devrait s’inviter pour arrêter la folie des dirigeants criminels afin de préserver les fondements de la démocratie et de l’unité nationale.

Le Fédéral

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