Les choses semblent ne pas bien marcher au consulat d’Afrique du sud à Lubumbashi depuis l’avènement de Mme NHOZI MABONA, l’actuelle Vice-Consul. La tracasserie et le mépris sont les deux attitudes qui caractérisent le mode de travail de cette diplomate en ce qui concerne l’octroi de visa aux congolais. Plus de ¾ de demande de visa sont rejetées pour des motifs fallacieux et sournois. L’on se demande à quoi alors servirait le consulat quand les demandeurs de visa n’ont pas la tâche facile à cause des humeurs de Mme NHOZI, la chargée de Corporate Service Manager se passe pour la vice consul en charge de l’administration et finances pour faire souffrir les Congolais.
La grogne monte du côté du consulat général d du sud basé à Lubumbashi. À la ’Afrique base de ce mécontentement de la part de Congolais, la façon à la fois inappropriée et péremptoire de travailler de l’actuelle Vice-Consul Mabona.
En effet, quelques mois après avoir rejoint son poste à Lubumbashi, Mme NHOZI MABONA, puisque c’est d’elle qu’il s’agit, a instauré un système qui frise le mépris des citoyens Congolais en plus d’une tracasserie qui ne dit pas son nom dans l’octroi des visas pour quiconque voudrait séjourner au pays de Madiba. Ce qui n’a jamais existé depuis tous ses prédécesseurs. Ce sentiment de dégoût affiché par Mme NHOZI à l’endroit des Congolais concerne irrésistiblement tous les rangs sociaux et quels que soient les motifs avancés (deuil, maladie, travail ou vacances).
Outre les conditions relatives aux différents types de visa (étude, Travail, transit, etc.), Il est connu de coutume comme conditions d’éligibilité au visa ordinaire de visite dans toutes les ambassades, d’avoir :
¨ Un passeport en cours de validité,
¨ Photos passeport (en 2 exemplaires),
¨ Un relevé bancaire de 3 ou 6 mois selon les ambassades ou une attestation bancaire,
¨ Une lettre de prise en charge pour les sociétés ou pour le prive si le requérant est mineur ou n`est pas titulaire du relevé bancaire
¨ Une preuve de réservation ou confirmation de logement à destination
¨ Une preuve de réservation ou confirmation de ticket de voyage (par air ou par route),
¨ Et prouver enfin les liens de stabilité en termes d’assises sociales du pays de provenance (Adresse de provenance, profession, emploi stable, base familiale solide, etc.),
¨ Payer les frais de type de visa sollicité.
Au vu des conditions ci-haut énumérées, nous osons croire que l`ambassade d’Afrique du Sud, ne fait pas exception à ces conditions d`immigration. Malgré ces conditions énumérées en sus, le blocage persiste et s’intensifie même au détriment des demandeurs qui perdent et leur temps et leur argent par la simple répugnance de la Consul Générale.
Comme beaucoup d`ambassades du monde, l`Afrique du Sud a déjà sous-traitée ses services de visa a cette agence indienne communément appelle VFS, avec laquelle elle organise son escroquerie consulaire. C`est ici que tout commence. Le prix de visa de visite est actuellement à 138 USD dont 45 USD pour le consulat et la différence pour l’agence VFS qui collecte le dossier au préalable, l`analyse et le transmet au consulat d`Afrique du Sud pour traitement. Tandis que pour l` application de visa en VIP, il faut payer 210 USD afin d’être priorisé juste pour la réception et analyse du dossier. La suite n`est ni VIP, ni prioritaire. Pourtant, sur les reçus délivrés par cette agence VFS, il est bien mentionné aussi les frais pour suivi du dossier, lequel suivi n`a jamais été fait. Voilà le hic. Par contre, c`est au requérant lui-même d’assurer encore le suivi en plus de l’argent payé.
Tenez en effet, alors que le délai connu pour obtenir son visa ou être fixé de sa suite est de 10 à 14 jours théoriquement, l’administration NHOZI bloque certains passeports pendant plus ou moins 3 mois. Après ce délai, lorsque le requérant veut avoir une suite à sa demande, ce qui est toute à fait logique, il se retrouve sans répondant. S`il s`adresse au VFS, celui-ci le guide au Consulat en déclinant la responsabilité. Du côté Consulat, c`est une fin de non-recevoir et on retourne le requérant au VFS. Finalement, on ne sait pas à quel saint se vouer.
In fine, c`est souvent une suite non satisfaisante qui lui est réservée, on ne sait trop pourquoi ? Comble de tout, lorsqu’un dossier est rejeté, parfois le consulat ne prend aucun soin de communiquer à l’intéressé les raisons de ce refus. Ce qui est contraire à la loi sur l’immigration. Or, pendant tout ce temps, l’intéressé peut avoir besoin de son passeport pour autre finalité. Conséquence : le demandeur perd du temps et de l’argent, soit 130 non remboursable et 80 USD pour le timbre afin d’authentifier le relevé bancaire. A cela, on peut y ajouter les autres petits frais consécutifs (l’impression de tel ou tel document à mettre dans le dossier, la photocopie ou le transport pour aller au consulat).
Parmi des cas flagrants, on a constaté un passeport retourné avec feuille toute blanche sans aucune mention du consulat. Sur un autre, on a douté l’authenticité de son relevé bancaire avec timbre pourtant livré par une banque de la place sans que le consulat ne puisse vérifier dans ladite banque par simple appel.
L’administration NHOZI préfère allonger en scannant à la banque qui ne se trouve pas dans l’obligation diligente de répondre car n’ayant pas de contrat avec le consulat. Cela prend le temps que ça peut prendre au grand dam du demandeur de visa. Voilà qui a fait qu’un dossier soit rejeté pour vieillissement malgré que le relevé était déjà validé par la banque. Parfois, renseignent nos sources, Mme le Consul Générale D’Afrique du sud à Lubumbashi, s’évertue à mettre en doute les recommandations de la banque sur la crédibilité de certaines personnes qui tiennent à leur discrétion.
Des incongruités sont souvent constatées dans la manière de travailler de Mme NHOZI MABONA qui considère tous les Congolais de malhonnêtes sans distinction. Voilà qui justifie son attitude de répugnance. Un agent d’une entreprise minière bien connue et bien établie s’est vu refusé un visa contrairement à son collègue alors qu’ils avaient le même document de prise en charge qui atteste être des travailleurs de cette entreprise. Mme NHOZI NABOMA est sans doute, déclare plusieurs sources, une femme venue en RDC pour humilier et faire souffrir les Congolais.
Au point où bien de gens se demandent à quoi sert le consulat d’Afrique du Sud s’il n’y a pas de considération envers les Congolais ? Pour elle, que tu sois étudiant bien identifié en Afrique du Sud ou travailleur prouvé – que tu aies une résidence prouvée dans ce pays-là – que tu sois un habitué sans écueil vues vos multiples entrées et sorties – que tu sois invité par un sujet sud-africain qui rassure la santé financière pour ton hébergement ; NHOZI te fera marcher.
Il est aussi de coutume dans les ambassades qu’une entreprise puisse soutenir la demande d`un visa de son requérant par une simple lettre de prise en charge à laquelle on joint une attestation financière de la banque. Ces deux documents suffisent pour une entreprise et spécialement les sociétés bien établies (Le cas de de TFM, Rwashi Mining, Boss Mining, Mumi, KCC, Frontier SA, etc.). La super Vice Consul d’Afrique du Sud à Lubumbashi veut changer la règle universellement connue tout en exigeant les relevés bancaires à ces grandes sociétés. Allez-y comprendre ? S’il y a un doute qui plane sur une société que l’on ne connait pas mieux, autant mieux se référer discrètement à la banque pour vérification de l’authenticité de l`attestation ainsi délivrée.
Pour contourner la difficulté, bien des gens ont trouvé mieux de passer par une agence (ce qui est légal, Ndlr) en payant beaucoup d’argent. Le couac ce que l’on a l’impression que la dame met ce mécanisme à son profit. Car elle ne peut pas afficher ouvertement son penchant pour la corruption.
Si c’est pour raison de la Covid-19, admettons, Mme NHOZI pouvait bien communiquer au public les restrictions y afférentes que de laisser les Congolais perdre leur argent. Les autres pays ont bien fait de signifier les voyages essentiels en prévision de la pandémie de corona virus. Si demander un visa est un droit, savoir la raison pour laquelle on veut voyager en est un autre. Madame NHOZI ne devrait pas se comporter comme à l’époque de l’apartheid qu’elle-même et les siens ont combattu.
Les autorités congolaises feraient mieux de voir cette situation qui devient de plus en plus exaspérante. La RDC entretien de bonnes relations bilatérales et multilatérales avec l’Afrique du Sud, il ne faudrait pas qu’une personne, diplomate soit-elle, vienne les gâcher.
La grogne grandissante, nous apprenons les victimes de ces pratiques peu orthodoxes de Mme le Vice-Consul NHOZI MABONA se mobilisent pour faire un sit-in devant le consulat afin d’exiger une explication aux multiples retards dans le traitement de dossiers. La majorité des Congolais réclament même le départ de cette dernière.
Une lettre serait déjà transmise au ministère des Affaires Étrangères de la République Démocratique ainsi que celui de la République Sud-Africaine. Le Congolais mérite le respect et non les insultes dans son propre pays et de la part de qui que ce soit.
Mutaka Yote
