Le Vice-premier Ministre et Ministre de la Fonction Publique, Modernisation de l’Administration et Innovation du Service Public a reçu, jeudi en audience, l’Ambassadeur de l’Union européenne en RDC et celui d’Espagne accrédité à Kinshasa pour échanger sur les réformes de l’administration publique.
Après un tour d’horizons sur l’évolution des réformes engagées pour la refondation de l’administration, Jean-Marc Châtaignier a salué l’énergie positive qui se développe au sein du Ministère de la Fonction Publique, avec une volonté claire de moderniser l’administration du deuxième grand pays d’Afrique. L’Union européenne est donc disposée à appuyer la modernisation de l’administration publique en RDC, avec des programmes de renforcement des capacités des fonctionnaires et du personnel du service public de l’État. Car, une administration publique modernisée en RDC aura un impact direct sur le développement de ce sous continent, dans tous les secteurs, et contribuera à l’amélioration du niveau de sécurité sur l’ensemble du territoire national, particulièrement à l’Est .
Pour sa part, l’ambassadeur d’Espagne, Carlos Robles Fraga, qui s’est dit aussi séduit par la détermination du Vice-premier Ministre Jean-Pierre LIHAU à changer l’image de la fonction publique en Rdc, a promis l’appui de son gouvernement aux différentes réformes déjà engagées sous la bénédiction du Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi.
Pour rappel le Conseil des ministres avait approuvé en juillet dernier l’ambitieux plan de réformes de l’administration élaboré et présenté par le VPM Jean-Pierre LIHAU. Ces réformes portent essentiellement sur la modernisation de l’administration publique, l’informatisation de la fonction publique, la maîtrise des effectifs par le nettoyage et l’actualisation du fichier des agents et fonctionnaires de l’Etat, la régularisation des nouvelles unités, l’avancement en grade, la mise à la retraite des fonctionnaires qui ont atteint le dead time et l’installation des nouveaux secrétaires généraux et autres responsables des services publics. Une réforme courageuse, au goût parfois amère pour certains, mais dont les retombés seront durablement profitables aux fonctionnaires et à l’Etat congolais qui perd plus de 200 millions de dollars par an, du fait du niveau très avancé de poussierisation de son administration.
BLS/LF