Le mois de mars a une spécificité : la consécration donnée à la femme dans son combat de valeurs et d’équité au côté de son partenaire masculin. Mais autour de nous, il y a aussi des femmes aux qualités exceptionnelles, au charisme qui inspire et aux valeurs à imiter. Le cas de Laurianne Kalombo Mwewa, ancienne maire adjointe et maire ad intérim de la ville de Lubumbashi, dont l’éclat n’avait pas besoin d’une longue période pour éblouir les consciences, m’inspire comme un cas d’école d’une fille de notre terroir.
Elles sont peut-être nombreuses parmi nous et autour de nous qui reconnaissent les mérites de Laurianne Mwewa pour s’être distinguée pendant dans la gestion de la Res publica pour les dix dernières années. ‘’Poutine’’, l’a-t-on surnommée à cause de sa rigueur et sa poigne jusqu’au-boutiste à faire respecter l’autorité de l’Etat et l’application des décisions prises pour l’intérêt commun, ont fait parler d’elle en si peu de temps de gestion à la tête de la centenaire et cosmopolite ville cuprifère.
Parlant peu et agissant ingénieusement mieux, LKM, pour ne prendre que les initiales de ses noms, était décomplexée comme digne fille de Lubumbashi et debout dans ses chaussures à la manière de la race de valeureuses femmes katangaises dont on a tant entendu parler dans l’histoire contemporaine de notre ère. Allusion faite à ses braves femmes katangaises qui affrontèrent mains nues la toute puissante armée onusienne.
Son efficacité et sa dextérité la rapprochent politiquement à des charismatiques femmes comme Eve Bazaiba et Jeanine Mabunda. Pour sa rigueur, on insinue son attitude coriace à la scientifique Malonga Kaj, et j’en passe le meilleur. Dans des conditions d’une gouvernance non-inféodée, dans un équilibre institutionnel, la brave dame, ma foi, ferait encore mieux. Néanmoins, son passage éclair à la mairie de Lubumbashi doit inspirer beaucoup d’entre nous, hommes et femmes, collaborateurs et administrés.
Son exploit réalisé dans ses fonctions de maire intérimaire constitue une solide référence. En Angleterre, on la comparerait à Mme Margaret Tatcher la dame de fer, en Allemagne à la Chancelière Angela Merkel. Près de nous ici, elle est notre Kimpavita, pourquoi pas notre Ruwej. En rendant hommage à cette grande dame, c’est une façon de célébrer la journée internationale dédiée à la femme en pensant à elle.
L’Oeil du Jaguar