Face à la multiplication des cas présumés d’empoisonnement dans la ville de Lubumbashi, le maire Patrick Kafwimbi a pris une décision saluée par plusieurs observateurs : ordonner l’ouverture immédiate d’enquêtes formelles sur ces incidents inquiétants. Une mesure jugée réfléchie et salvatrice, dans un contexte où la peur s’installe lentement mais sûrement au sein de la population.
Réuni en conseil urbain de sécurité le 1er mai, en présence des autorités politiques, militaires et administratives locales, le maire a exprimé sa vive inquiétude devant la montée de ces cas, souvent relayés sur les réseaux sociaux, bien que rarement documentés de manière officielle. « Il est de notre devoir d’apporter des réponses claires à une population en détresse », a-t-il déclaré, appelant à une réaction ferme mais aussi méthodique.
Par cette initiative, Patrick Kafwimbi entend briser le silence qui entoure ces affaires sulfureuses que mystérieuses, mais aussi couper court à la spirale de rumeurs, souvent anxiogènes, qui paralysent certains milieux professionnels, politiques et sociaux dans la capitale du cuivre. Les enquêtes, confiées aux services compétents, visent non seulement à identifier les responsables mais aussi à décourager toute tentative future.
En parallèle, le maire a lancé un appel à la vigilance citoyenne. Il encourage les Lushois à signaler tout comportement suspect ou tout cas lié à un possible empoisonnement. Une ligne spéciale devrait être ouverte pour centraliser ces alertes. Le souhait de l’opinion est de voir le pouvoir public décourager les cercles suspects de vente de ces produits nocifs.
Dans une ville marquée récemment par des décès inexpliqués de figures publiques, cette démarche est perçue comme un tournant. Elle illustre une volonté politique claire : rétablir la confiance, garantir la sécurité publique et préserver la stabilité sociale.
Avec cette décision proactive, Lubumbashi et son maire refusent de céder à la peur. Nos projecteurs restent braqués pour la suite.
L’œil du Jaguar