Dans une atmosphère empreinte de sérénité et de confraternité, les avocats du Barreau de Kolwezi ont procédé, le vendredi 17 octobre, à l’élection de leur nouveau bâtonnier. Un scrutin exemplaire qui a consacré la victoire de Me Alex Mushitu Tshot. Ceci révèle le symbole d’une démocratie interne apaisée et d’un esprit de continuité au sein de l’Ordre.
Dans un bel élan de démocratie et de confraternité, le Barreau de Kolwezi a tenu, ce vendredi 17 octobre, son assemblée générale ordinaire élective au siège de l’Ordre. Cet exercice démocratique, empreint de maturité, a consacré l’élection de Me Alex Mushitu Tshot à la tête du Barreau, avec 271 voix contre 170 pour son challenger, Me Nathan Kazang. Un score sans appel qui a rendu inutile la tenue d’un second tour.
Le nouveau Conseil de l’Ordre a également été renouvelé. Cinq membres y font leur entrée, à savoir : Me Joséphine Maninga, désormais doyenne du Conseil, Ilunga Bobo, Bondo Tony, Kalamba Mulumbati et Ngoie Minza.
Un passage de témoin dans la dignité
Me Mushitu devient ainsi le 3ème bâtonnier du Barreau de Kolwezi, succédant à Me Laurent Mbako, salué pour son sens du devoir et le respect de sa promesse de ne briguer qu’un seul mandat. Ce dernier a, dans son allocution d’au revoir, remercié l’ensemble de ses confrères pour leur soutien tout au long de son mandat et les a exhortés à manifester le même esprit d’unité envers son successeur.
Continuité et ouverture
Dans son premier discours, le nouveau bâtonnier a promis de consolider les acquis et de poursuivre la vision de modernisation du Barreau initiée par son prédécesseur. « Le Barreau est la maison de tous les avocats, et le rôle du bâtonnier est d’en assurer la coordination dans l’intérêt collectif », a-t-il déclaré devant ses pairs, sous les applaudissements.
Me Mushitu a annoncé plusieurs priorités, notamment : le renforcement des capacités des avocats du ressort – l’adaptation aux nouveaux outils juridiques – et l’ouverture internationale du barreau.
Dans cette optique, il faut souligner la consolidation du jumelage existant avec le barreau de Bruxelles, à l’instar de celui de Kinshasa/Matete. Cette dimension, a-t-il souligné, tient compte de la position géostratégique du Lualaba qui justifie cette ambition d’influence internationale.
Il a, en outre, promis de maintenir les bonnes relations tant avec les institutions provinciales que les autres services de l’administration publique.
Une organisation exemplaire
Avant le scrutin, l’assemblée a procédé à l’appel nominal, à la validation des procurations spéciales, ainsi qu’aux travaux en commissions, conformément aux us et coutumes de l’Ordre. Sept commissions ont présenté et faire adopter leurs rapports. Il s’agit des commissions scientifique, administrative, du genre, de discipline, d’admission, des affaires étrangères et des finances.
Cette élection, marquée par la transparence et la maturité, constitue un bel exemple de gouvernance interne et de vitalité démocratique au sein des ordres professionnels. Une leçon de cohésion et de responsabilité à saluer, voire à imiter.
L’œil du Jaguar [ avec la collaboration de Lukale wa Nyandwe, RTNC]