Depuis son enfance austère, ses études difficiles et sa vie de patachon, John NTOKA est un quadragénaire mégalomane difficile à classifier. Il fait parler de lui tout le temps en mal et surtout ce dernier temps. Son portrait-robot est la parfaite caricature d’une laideur morale que l’humanité n’ait jamais connue. Voulant l’extravagance, l’homme se trouve aujourd’hui rattrapé par l’outrecuidance de sa propre turpitude. On en parle, le plagiat d’une thèse dont il se passe pour auteur, alors que notre Professeur-Docteur a eu à claironner sur tous les toits contre les véritables Docteurs à thèse. C’est Maxence Christelle, un citoyen français qui s’en plaint auprès du ministère congolais de l’Enseignement Supérieur et Universitaire de la RDC via son collègue des Affaires Etrangères à ce sujet. Ci-dessous les détails.
Il fait parler de lui en mal depuis peu. Lui, c’est Jonh NTOKA KASONGO, assistant principal du vice-gouverneur du Lualaba. Jouant à la mouche de coche et au persiflage qui déconcerte. Les outrecuidances de John NTOKA, le « prof-docteur » autoproclamé d’une ‘’thèse’’ qui serait connue que de lui-même, énerve plus d’une personne épris de bon sens. Le quidam, puisqu’il est sur la sellette, sa personne suscite de la curiosité populaire qui a poussé la majorité silencieuse à savoir et à comprendre l’origine de la témérité soudaine et malveillante d’un jeune homme que l’on connait avoir forcé la survie. On y reviendra.
Parlons-en d’abord de ce vol scientifique ou plagiat de thèse. Depuis peu, toute la ville de Kolwezi en parle, peut-être en sourdine sans en maîtriser les contours. L’affaire a été mise à la portée du public par M. MAXENCE Christelle de l’université Picardi Jules Vernes de France qui a saisi le ministre congolais de l’Enseignement Supérieur et Universitaire sous couvert le ministère des Affaires Etrangères du même gouvernement. Dans sa lettre datée du 4 juin 2021, l’intéressé se plaint et dénonce le plagiat intégral de sa thèse de doctorat et la fraude intellectuelle par un citoyen congolais répondant au nom de NTOKA KASONGO John. Cette thèse intitulée « Consentement et subjectivité juridique à une théorie émotive-rationnelle du droit » soutenue le 18 septembre 2021 à l’Université de Paris 1 sous la direction du Pr Etienne PICARD de Paris I Panthéon-Sorbonne.
MAXENCE Christelle s’est vu désagréablement surpris de constater qu’une autre thèse intitulée : « Contribution à une théorie rationnelle du droit en République Démocratique du Congo » a été soutenue le 15 décembre 2020 par le nommé NTOKA KASONGO John dans le cadre de l’institut Supérieur d’Etudes Economiques et de Gestion de la Guinée. Laquelle institution ne figure pas sur la liste des établissements d’enseignement supérieurs de la Guinée et personne ne connait ni le promoteur, ni les membres de jury.
A y voir de plus près, les deux sujets ne semblent pas être les mêmes, c’est peut-être dans leurs contenus qu’il faut voir le problème soulevé par MAXENCE Christelle exige que la vérification soit faite de cet acte de plagiat soit fait par le ministre de tutelle. Et que NTOKA puisse produire la copie de sa thèse afin de la comparer à la sienne qui est disponible sur le net. ( Voici les liens https://tel.archives – ouvertes.fr/tel01912528/document et https://www.theses.fr/2014PA010283. Convaincu de la culpabilité du plagiaire, le plaignant oblige en outre la destruction des versions ‘’papier’’ de la prétendue thèse de M. NTOKA KASONGO John et d’afficher l’annulation de celle-ci par les universités concernées (Notamment l’institut Supérieur d’Etudes Economiques et de Gestion de la Guinée, s’il en existe un, NDLR). L’auteur du plagiat, à savoir NTOKA KASONGO John ainsi que l’institution et le comité de sa thèse sont obligés de présenter des excuses formelles.
Se référant au code de la propriété intellectuelle, spécialement en son article 121, alinéa 1, la victime estime être le seul à jouir d’un droit moral sur son œuvre perpétuelle, inaliénable et imprescriptible. Voilà pourquoi il s’oppose farouchement à l’exploitation frauduleuse et continue de son œuvre, de peur de nuire à sa notoriété et à son indice de citation, souligne-t-il.
Pour donner le caractère sérieux de son inquiétude, MAXENCE Christelle met en ampliation une panoplie des responsables intéressées par le dossier. A savoir : le Ministre suisse de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation ; le Pr Michelle Bergadaa, Directeur du Centre de Recherche et de Lutte contre le Plagiat de l’Université de Genève, le Ministre Guinéen de l’Enseignement Supérieur à Conakry et l’Ambassadeur du même pays basé à Kinshasa ; sans oublier le Président de l’Université de Picardie Jules Verne en France.
Depuis que ce problème a éclaté, le concerné, NTOKA KASONGO John n’a pas encore publiquement réagi pour donner un autre son de cloche afin d’éclairer la lanterne de l’opinion. On ne sait pas s’il est officiellement saisi de la dénonciation. Il est aussi observé un silence de cimetière du côté du ministère de l’Enseignement Supérieur et Universitaire de la RDC. Nombreux sont les membres du monde scientifique de la ville de Kolwezi où réside actuellement Ntoka John et de la ville de Lubumbashi qui l’ont vu évoluer qui ont soif de connaître l’aboutissement de cette affaire qui défraye la chronique. Surtout quand on sait que son grade de Docteur a surpris plus d’une personne.
Notre rédaction fournit assez d’efforts pour obtenir sa version de faits. Affaire à suivre.
Le Fédéral